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dimanche 26 juin 2011

Là où poussent les roses sauvages

dimanche 11 avril 2010

Voudras-tu danser ?

Complètement ailleurs, j'aime tes mots et ce que tu dégages. De brefs échanges, en mode texte. Toujours. Fugaces, au présent de l'indicatif.

M'aimeras-tu tel que je suis ? Charnelle je t'imagine. Tendre je te ressens. Aimante, ça j'en suis certain. Blotti dans l'hypertexte, nous faisons l'amour. Tendrement, violemment et musicalement. Comme des notes qui résonnent en moi, tes vibrations se font intenses et pressantes. Je jouis en toi.

Obsédé par tes mots, je te veux. Je veux parcourir ton corps, le connaitre, le faire exploser de plaisir, te faire sentir femme. Je veux m'endormir à tes côtés. Je veux regarder le soleil dans tes yeux. Je veux jouir en toi.

Sentons nous vivants. Cachés derrière un protocole d'échange, faisons ce pas. Aimons nous, enlaçons nous, rêvons cette vie harmonieuse qui nous semble nôtre. Me laisseras-tu jouir en toi ?

Deux êtres, une seule pensée. Tu le penses, je le pense, nous sommes symbiotiques. Parcourons ensemble ma chère les méandres et les recoins de nos existences. Dansons, buvons et jouissons ensemble.

Le jour se termine, nous devrions être fatigués de nos lascives étreintes mais je t'attends toujours ...

samedi 03 avril 2010

La vie ce sont des couleurs

joy_division_street.jpgCette vie est étrange. Difficile de comprendre son sens. Même chercher à le faire ne serait que pure perte de temps. Ce temps, parlons-en, lui qui est si précieux, si fuyant. En quelques années, tout a sérieusement changé en moi et pas seulement la couleur des cheveux ni même leur disparition progressive. Non, c'est surtout un certain accomplissement. Apprendre à vivre avec soi-même. La maturité diront peut-être certains, dieu sait si pourtant je hais souvent ce mot. Paradoxalement, je ne me suis jamais senti à la fois si seul et si heureux. C'est donc une pente ascendante, moi qui m'étais promis de tenter le rebond. La vie est un rebond perpétuel, une lutte contre les autres, contre soi-même aussi même s'il est vrai que "l'Enfer c'est les autres".

Et bizarrement, je n'ai plus guère envie de publier mes écrits, du moins les plus personnels. J'ai frôlé cette idée un peu folle de supprimer la page où vous vous trouvez en ce moment. Et puis, non après tout, c'est le seul endroit où j'espère même ne jamais faire de trafic, je songe aussi à désindexer le tout. En fait je n'en sais rien. Toujours est-il que ce nouveau thème est un poil plus gai même si vous amis lecteurs ne trouverez pas encore beaucoup de couleurs chatoyantes ici. Après tout, il faut de la clarté et des couleurs. Un peu comme cette vie en fait. La boucle est bouclée je crois.

Avec le printemps, les couleurs reviennent et elles ont ce singulier éclat d'une fleur néerlandaise ...


M83 - Couleurs

dimanche 25 octobre 2009

Bon ben tout va bien en fait ...

Nouveau départ ... tout est dit, je suis sous de nouveaux cieux ensoleillés. Je pense juste encore tout le temps à +19° 25' , -99° 10'. La vie est belle.

Le Sud

samedi 26 septembre 2009

Se laisser aller ... part 3

Toujours on the road, tout change petit à petit, un peu de temps à perdre, ça fait du bien. Des surprises sans doute pour dans quelque temps. Mais là, voici une petite expérience de méditation car le présent m'est nécessaire ... laissez-vous aller en cliquant sur lire la suite, vous comprendrez ...


All that we are is the result of all what we have thought.

Buddha

Lire la suite...

samedi 12 septembre 2009

On the road ...

Absent pour quelque temps. Changements. Connexion au gré des vents. Tout bouge. Toujours jeune et large d'épaule ...


Bernard Lavilliers-On the road again (1988)

lundi 07 septembre 2009

Se laisser aller ... part 2

La chanson Siempre Me Quedará par la chanteuse espagnole Bebe remise au goût du jour dans une excellente vidéo tournée par Yldy Aktas. Je découvre et me laisse aller ...

vendredi 28 août 2009

Les mots s'échappent ...

... ou plutôt ils me manquent. Un coup de téléphone il y a une heure. A nouveau quelqu'un de très cher vient de s'en aller. Quelqu'un qui jusqu'ici m'avait aidé à mieux me comprendre, à mieux appréhender le quotidien, à mieux ... non stop ... point de pleurnicheries inutiles. Il ne le voulait pas, je ne le veux pas non plus. Nos mots resteront entre nous, éternels. Les seuls mots que je puisse te dédier sont merci, sagesse, force et compassion. Repose en paix ...

Celtic Wisdom Mandala

mercredi 19 août 2009

Se laisser aller ...

Rien qu'un moment de détente après méditation. Une façon de laisser divaguer son esprit. Cette vidéo est parfaite pour cela, laissez vous aller ...

lundi 17 août 2009

Des signes

J'ai vu trois magnifiques étoiles filantes la semaine passée. C'est peut-être idiot de croire à d'anciennes superstitions mais je n'ai pu m'empêcher de faire trois fois le même vœu. Contempler le ciel étoilé reste toujours un formidable moment de communion avec l'univers. Après tout, Einstein avait bien démontré que l'énergie est égale à la masse que multiplie le carré de la célérité lumineuse. Nous sommes donc des énergies tout comme l'est l'univers. Peut-être ces signes, oserais-je croire poétiquement, ne sont que des symboles au sein d'une conscience qui nous est nôtre nous humains ? Au pire, ce n'était qu'un merveilleux spectacle offert par Dame Nature ...

Perseid shooting star

Crédit photo : NASA

dimanche 16 août 2009

Quand le passé te revient dans la gueule ...

... j'aurais bien les mots mais plutôt que d'en dire trop je préfère laisser ceux des autres s'exprimer ...


The Past Is A Grotesque Animal - Of Montreal

the past is a grotesque animal
and in its eyes you see
how completely wrong you can be..2x

the sun is out
it melts the snow that fell yesterday
makes you wonder
why it bothered
i fell in love
with the first cute girl that i met
who could appreciate Georges Bataille
standing at a Swedish festival
discussing "story of the eye"..2x

it's so embarassing to need someone like i do you
how can i explain?
i need you here
and not here too..
how can i explain
i need you here
and not here too

i'm flunking out, i'm flunking out
i'm gone, i'm just gone
but at least i author my own disaster
at least i author my own disaster
performance breakdown
and i don't wanna hear it
i'm just not available

things could be different
but they're not...
things could be different
but they're not

the mousey girl screams "violence, violence!"...2x
she gets hysterical
cause they're both so mean
and it's my favorite scene
the cruelty's so predictable
makes you sad on the stage
though our love project has so much potential
but it's like we weren't made for this world
though i wouldn't really wanna meet someone who was

do i have to scream in your face?
i've been dodging lamps and vegetables
throw it all in my face
i don't care-
let's just have some fun
let's tear the shit apart
let's tear the fuckking house apart

let's tear our fucking bodies apart,
let's just have some fun

somehow you've red-rovered
the Gestapo circling my heart
and nothing can defeat you
no death, no ugly world
you've lived so brightly
you've altered everything

i find myself
searching for old selves
while speeding forward
through the plateglass of maturing cells

i fed the unraveler
the paw hellion
but even apocolypse is fleeting
there's no death, no ugly world
sometimes i wonder if you're mythologizing me
like i do you
apologizing me like i do you

we want our film to be beautiful
not realistic
see me in the radiance of terror dreams
you can betray me
you can, you can betray me
teach me something wonderful
crown my head crown my head
with your lilting effects
project your fears onto me
i need to view them,
see there's nothing to them
i promise you there's nothing to them

i'm so touched by your goodness
you make me feel so criminal
how do you keep it together?
i'm all, all unraveled
but'cha know
no matter where we are
we're always touching by underground wires

i've explored you with the detachment
of an analyst
but most nights
we've raided the same kingdoms
and none of our secrets are physical
none of our secrets, are physical
none of our secrets, are physical now

samedi 08 août 2009

Thoughts part 2

La seule chance de survie, lorsqu'on est sincèrement épris, consiste à le dissimuler à la femme qu'on aime, à feindre en toutes circonstances un léger détachement. Quelle tristesse, dans cette simple constatation ! Quelle accusation contre l'homme !... Il ne m'était cependant jamais venu à l'esprit de contester cette loi, ni d'envisager de m'y soustraire : l'amour rend faible, et le plus faible des deux est opprimé, torturé et finalement tué par l'autre, qui de son côté opprime, torture et tue sans penser à mal, sans même en éprouver de plaisir, avec une complète indifférence; voilà ce que les hommes, ordinairement, appellent l'amour.

Michel Houellebecq La Possibilité d'une île


Changement mineur

Voilà j'ai repassé tous les commentaires de skullpat.com en nofollow. Rien de grave me direz-vous, j'en avais juste marre des commentaires SEO-oriented. Dorénavant seuls les bons amis auront droit à des BL.

Nondidiou ça suffa comme ci ;)

samedi 01 août 2009

Je ne sais plus quoi dire ...

Je crois que tout simplement je ferais mieux de fermer ma gueule.

Encore des mauvaises nouvelles ce matin. Ici-même, ainsi que sur un célèbre réseau social et de même dans ma boîte aux lettres (la vraie, celle où un préposé de la Poste passe quotidiennement). L'on vient de me dire que le sort s'acharne sur moi. Possible. Nous sommes ce que nous créons après tout. Je reste zen malgré tout mais oui là je vais fermer ma gueule pour un moment. Ouais là cette fois-ci, je vais garder mes écrits pour moi-même. Chienne de vie, je t'aime ...


Oasis-Don't Look Back In Anger

mardi 21 juillet 2009

Tant pis pour le Sud ...

Une bien triste nouvelle ce matin, un voisin, un ami, un proche vient de s'en aller. Décidément, c'est une série. Toi C... tu étais un grand gaillard si courageux, si jovial, si gentil, toujours le cœur sur la main. Ton charisme va beaucoup manquer. Mes pensées vont bien sûr à ta femme, à tes enfants et à tous tes proches qui sont dans la douleur. Les hortensias ont pris une couleur bien sombre en ce jour. Et dire qu'il y a quelques jours à peine nous discutions encore de tout et de rien, de projets, de pays merveilleux. Ton décès est un choc pour moi mais ainsi va la vie ...

Je te dédicace cette chanson qui était la tienne, toi qui avais tant de talents dont celui d'être un grand chanteur. Repose en paix C..., puissent les étoiles t'accompagner dans ce grand champ de fleurs.


Nino Ferrer - Le Sud

lundi 20 juillet 2009

1+1+1+1+1+1+1+1+...

La vie est un perpétuel recommencement. Autant vivre au présent donc. J'aimerais bien être témoin d'une scène tellement énorme qu'on n'oserait pas la mettre dans un film. Comme une deuxième improbable rencontre, vous voyez ce que je veux dire. J'y pense sans que cela ne soit qu'une obsession. Un amour inconditionnel reste magnifique après tout. C'est tout de même très beau d'avancer avec un cœur rempli d'amour. Je voudrais tant sécher tes larmes, moi qui apprends à ne plus en verser inutilement. Si tu me lis, penses-y.

Voilà c'est la rubrique perso, le courrier du cœur étalé sur la toile, l'exhibitionnisme sentimental. Mais j'avance et ça, ce ne sont point des foutaises, n'est-ce pas ?


Foutaises (Jean-Pierre Jeunet)

lundi 13 juillet 2009

5 minutes alone ...

... on the web


Toujours blessé, toujours mal, au plus mal même ... mais toujours vivant.

What else should I write ?


Nirvana - All Apologies

mardi 23 juin 2009

L'Ankou n'est point passé avec sa charrette ...

Je suis censé ne pas rester assis trop longtemps mais ce matin en ouvrant l'ordinateur et en voyant les quelques messages par courriel ou sur facebook, je me devais d'écrire cette petite bafouille pour au moins tenir au courant "mon petit monde".

Je suis sorti de l'hôpital ce weekend et je suis maintenant hospitalisé à domicile jusqu'au 9 juillet, les infirmières me rendant visite chaque jour pour les différents soins. Et le 9 juillet, je serai de nouveau hospitalisé pour de nouveaux examens. En attendant, je suis allongé la plupart du temps, je n'ai pas trop le choix. Je n'ai surtout pas le droit de rester assis trop longtemps (ça me fait d'ailleurs un mal de chien). Mais hier, j'ai pu, à la vitesse d'un escargot anorexique et déshydraté, me promener un peu (dans le bourg comme on dit ici) sous un soleil resplendissant et respirer cet air si indispensable et si merveilleux.

Je tenais à remercier les Docteurs M... et K... pour m'avoir tout simplement sauvé la vie. Vingt-quatre de plus et je n'étais plus de ce monde pour écrire ici. Le combat contre la maladie n'est pas terminé, le plus dur est passé mais le traitement même s'il se présente bien peut s'avérer très long. Cette maladie même si elle n'est plus létale peut tout de même, dans le pire des cas, me clouer au lit pour encore six mois et me laisser un handicap à vie.

Paradoxalement, ce léger malheur m'a redonné un goût extraordinaire pour la vie. Je crois qu'il n'arrive jamais rien pour rien et mon mental a énormément changé. Mes projets futurs sont peut-être quelque peu différés mais en même temps, j'y prendrai encore plus de force, plus d'envie, plus de détermination, plus de goût surtout; ces projets n'ayant pas changé d'un iota comme énoncés dans de précédents billets. Et puis, le fait d'être allongé vingt heures par jour me permet de me replonger encore plus dans la lecture et la méditation. Et bien sûr, je pense toujours énormément à deux personnes en qui j'ai foi et pour qui mon amour restera toujours inconditionnel. Pour anecdote, le surveillant de la salle de réveil m'a dit que pendant mon "délire" (cet état semi-comateux lorsque vous sortez du bloc opératoire), je n'arrêtais pas de prononcer le nom de deux personnes qui vivent au Mexique. Il paraitrait aussi que j'aurais beaucoup parlé de nourriture. Pêle-mêle : la blanquette de veau de ma grand-mère décédée, l'énormissime entrecôte de chez mon pote Luccio et les jus de fruits à base de nopal, d'ananas, de céleri et d'oranges au miel. La première nuit, une aide-soignante et une infirmière sont aussi restées quelques instants de plus après les soins et les vérifications (bip bip bip, mon cœur bat toujours, température redescendue à 39°, tension à 10 virgule quelque chose, tous les tuyaux sont restés branchés ... everything is allright) pour me parler, me demandant de me confier à elles si j'en sentais le besoin, ce que j'ai fait pendant quelques minutes. Un moment d'humanité et de partage, un réconfort pour l'âme et le coeur.

Voilà, j'essaierai tant que faire se peut de répondre à chacune et chacun mais déjà ces deux heures sur l'ordinateur me sont très fatigantes. Donc n'imaginez pas me trouver sur une messagerie avant un petit moment. Cela ne veut en rien dire que je ne pense pas à vous, bien au contraire. Et je pense, bien sûr, à me remettre à bloguer dès que possible. Et puis au passage, je voulais dire un gros merci à Tib pour le boulot fourni sur Tijuana ;)

Je tenais également à dédier ce billet à tout le personnel du centre hospitalier qui, non seulement, fait un travail admirable mais en plus plein d'humanité. On entend dire ça et là qu'à l'hôpital, vous n'êtes qu'un numéro, que vos besoins ou que votre douleur physique et psychologique ne sont point pris en compte, cela est faux. On m'a bien sûr administré beaucoup de calmants dont une pompe à morphine mais surtout le personnel entier m'a salué, parlé et surtout souri. Les médecins, les chirurgiens, les anesthésistes, les internes venus étudiés mon cas, les infirmières, les aide-soignantes, les brancardiers, les surveillants, les administratifs, les femmes de ménages et même la dame qui vous allume la télévision à 3€50/j, tous ont été d'une gentillesse incroyable et affichaient leur plus beau sourire. Je leur ai adressé de vive voix un grand merci mais je tenais également à le faire ici.

A bientôt ... et n'oubliez pas de vous aimer les uns les autres. La vie et l'amour sont les clés de l'univers !!

jeudi 18 juin 2009

A plus tard ...

Comme un malheur ne vient jamais seul, après une nuit pleine de douleurs violentes, mon médecin vient de me trouver une horrible saloperie. J'ai rendez-vous dans une heure avec le chirurgien. Juste une épreuve de plus, je tiendrai bon jusqu'au bout ...
Je pense à vous et à deux personnes en particulier. La vie est belle quand même.

mercredi 17 juin 2009

Thoughts part 1

Une nouvelle catégorie qui, peut-être, fait tache au regard du nom de cet antiblog, fait son apparition. Mais comme je me sors peu à peu de la noirceur pour tendre vers la lumière. J'ai aussi l'envie de partager certains enseignements. C'est la raison même de l'endroit où vous êtes présentement : un certain miroir de moi-même, distancié car anti.skullpat.com n'a pas pour vocation de maintenir une ligne directrice et ni d'étaler toute ma vie, mes sentiments et encore moins d'y incorporer des êtres de manière nominative. Juste un certain prolongement de mon moi. Une lecture hypertextuelle d'une très infime partie de mon âme ...

love_1.jpg

Jason Jordan

Auquel je rajouterai celle-ci :

Vous-mêmes, comme tout le monde ou toute chose dans l'univers entier, méritez l'amour et l'affection.

Bouddha


Deep Meditation Experience

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